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La Bretagne – surtout rurale – souffre et a perdu de son aura. D’après l’Institut Montaigne , 11.000 emplois ont disparu entre les années 2012 et 2013, compte tenu notamment de la fermeture d’un abattoir du groupe Gad et des 1.000 licenciements chez le volailler Doux. Le bâtiment a lui aussi souffert, avec une perte de 8.000 emplois. Ces coups de bourrasque ont fait plonger le moral des Bretons, qui se vivaient comme une région sortie d’affaire depuis le boom de l’agriculture. Dans la réalité, s’il a augmenté de 2 points au cours des dernières années, le taux de chômage, qui atteint 8,7 %, reste de 9,8 % inférieur à celui de la moyenne nationale.Consulter l’article