L'Institut Montaigne relève lui aussi que la région concentrera 10% de la population française, pour 7,5% du PIB. «Elle sera l'une des plus pauvres. Son niveau de vie se situera légèrement sous la moyenne européenne.» Ce constat confortera Martine Aubry, la maire (PS) de Lille selon qui «l'addition des pauvretés ne crée pas de la richesse», quitte à effacer les atouts économiques cumulés des voisines. L'institut rappelle, en outre, que «le nouvel exécutif héritera, à compétences constantes, d'un niveau de dépense très élevé par rapport à la moyenne, 463 euros par habitant contre 420 euros»... Et d'un endettement «lui aussi très élevé».

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