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Créer le premier campus européen des métiers du numérique


33,0m€Coût sur le Mandat
Min 29,0m€
Max 40,0m€
Éducation

La Proposition

Laurent Wauquiez

Ce campus pourrait accueillir des étudiants en formation initiale sur l'exemple de l’école créée par Xavier Niel en région parisienne. Mais aussi des professionnels en formation continue, et surtout il pourrait devenir un véritable centre de ressources pour les entreprises de la région qui doivent faire face à la révolution digitale et au défi du numérique. Une première étape pourrait rapidement être lancée dès le début de l’année prochaine, avec un investissement de départ d’environ 10 M€.

> Source : Programme du candidat

L’analyse de l’Institut Montaigne

En quelques mots

La proposition de transformation de l’ancien site du Conseil régional Rhône-Alpes en campus consacré aux métiers du numérique, que le candidat souhaite initier en 2016 par une première tranche d’investissement de 10 M€, est estimée dans sa totalité entre 29 M€ et 40 M€.

Ce chiffrage repose sur un hypothèse de coût de reconversion oscillant entre 1 300€ et 1 800€ par mètre carré, valeurs établies par une comparaison avec l’école 42 à Paris – que le candidat cite comme une source d’inspiration – et la Cité numérique à Bordeaux, aménagée dans le cadre de l’opération d’intérêt national Euratlantique.

Le montant estimé de ce projet représente près du quart du budget annuel d’investissement de la nouvelle région en matière d’action économique ou l’équivalent de la dépense annuelle d’investissement en matière d’enseignement supérieur.

En détail

Le projet du candidat de reconvertir l’ancien site du Conseil régional Rhône-Alpes (22 000 m2[1]) en campus des métiers du numérique – lieu mêlant formation initiale, formation continue et service aux entreprises – est au croisement de différentes sources d’inspiration, comme l’école 42 à Paris ou la Cité numérique à Bordeaux.

« 42 », l’école fondée par Xavier Niel, PDG de Free, est une école couvrant les différents métiers de l’informatique liés au développement. Comme le projet porté par le candidat, elle mise sur la capacité produire de l’innovation par la réunion de nouvelles compétences dans un espace spécialement aménagé à cet effet. L’école 42 est installée à Paris dans des locaux de 4 200 m2[2] dont l’aménagement a été estimé à environ 7,5 M€ (investissement initial estimé : 20 M€ ; prix d’acquisition des locaux : 12,5 M€) soit un ratio de 1 800€ par m2.

La Cité numérique à Bordeaux, portée par l’établissement public d’aménagement Euratlantique[3], est fondée sur une grande opération de reconversion d’un site de tri postal de 27 000 m2. La Cité numérique est conçue comme le futur pôle d’excellence économique, culturelle et sociétale fondé sur les usages numériques, accueillant, dans un esprit proche de ce que semble souhaiter le candidat pour le campus européen à Lyon, un centre d’innovation, un incubateur, une pépinière, un hôtel d’entreprises, des espaces de travail collaboratif, des formations à l’usage du numérique etc. La reconversion des locaux est estimée entre 35 M€ et 41 M€[4], soit un ratio oscillant entre 1 300€ et 1 500€ par m2.

Compte tenu de la relative proximité des projets, ces différents ratios (le coût de reconversion et d’aménagement par mètre carré) servent d’hypothèses aux différents scénarios d’estimation du coût de la proposition du candidat. Ces paramètres étant établis, cette proposition peut être estimée comme revenant entre 22 000 x 1 300€ = 29 M€ et 22 000 x 1 800€ = 40 M€, avec une hypothèse médiane à 22 000 x 15 00€ = 33 M€.

Il s’agit de dépenses d’investissement, imputées au budget « enseignement » ou « action économique » de la nouvelle région. En ordre de grandeur, cela représente un montant proche du budget annuel d’investissement de Rhône-Alpes Auvergne dans l’enseignement supérieur[5] (environ 39 M€ par an; dépenses d’investissement en enseignement hors second degré) ou un quart des dépenses d’investissement annuelles de la nouvelle région en matière d’action économique (environ 128 M€ en 2012). Le financement de ce projet est donc susceptible de mobiliser le levier de l’emprunt ou de s’appuyer sur des redéploiements de dépenses significatifs.

Le candidat précise que l'emprunt être amorti en 15 à 20 ans par le loyer des entreprises accueillies sur le site.

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